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Reportage, Travel & Corporate Photography
Michelle Guay, textile & shibori artist
Etoilement - Oeuvres Textiles 2014
Les tentures shibori de Michelle Guay révèlent d’infinies variations de bleus, de lumières et de transparences. La répétition du motif traditionnel Asanoha opère comme un fil conducteur qui nous invite au cœur de la culture textile japonaise. La feuille de chanvre, plante réputée pour sa robustesse, a donné son nom à ce motif géométrique immensément populaire depuis l’ère Edo. Symbole de force et de santé, il décorait alors les kimonos d’enfants. Avant l’introduction de la culture du coton au 17ème siècle, les textiles japonais étaient majoritairement tissés avec des fibres de soie, de chanvre et de ramie. La soie étant l’apanage des classes privilégiées comme l’aristocratie, la noblesse, les religieux et les officiers militaires. Collectionneuse avertie de textiles asiatiques anciens, l’artiste canadienne conjugue à son tour les techniques de teinture à réserve Itajime (pliage) et Shibori-plangi (nouage), le bleu indigo et les fibres végétales tissées main, comme l’abaca, la ramie ou l’ananas. La simplicité des outils de travail contraste avec la complexité des gestes et les nuances subtiles qui jouent avec la nature des fibres, la densité des tissages et les bains de teinture. La virtuosité de l’artiste s’exprime pleinement dans d’innombrables tonalités de bleus, une couleur unique qui incarne à ses yeux, une symbiose spirituelle parfaite.
Read MoreLes tentures shibori de Michelle Guay révèlent d’infinies variations de bleus, de lumières et de transparences. La répétition du motif traditionnel Asanoha opère comme un fil conducteur qui nous invite au cœur de la culture textile japonaise. La feuille de chanvre, plante réputée pour sa robustesse, a donné son nom à ce motif géométrique immensément populaire depuis l’ère Edo. Symbole de force et de santé, il décorait alors les kimonos d’enfants. Avant l’introduction de la culture du coton au 17ème siècle, les textiles japonais étaient majoritairement tissés avec des fibres de soie, de chanvre et de ramie. La soie étant l’apanage des classes privilégiées comme l’aristocratie, la noblesse, les religieux et les officiers militaires. Collectionneuse avertie de textiles asiatiques anciens, l’artiste canadienne conjugue à son tour les techniques de teinture à réserve Itajime (pliage) et Shibori-plangi (nouage), le bleu indigo et les fibres végétales tissées main, comme l’abaca, la ramie ou l’ananas. La simplicité des outils de travail contraste avec la complexité des gestes et les nuances subtiles qui jouent avec la nature des fibres, la densité des tissages et les bains de teinture. La virtuosité de l’artiste s’exprime pleinement dans d’innombrables tonalités de bleus, une couleur unique qui incarne à ses yeux, une symbiose spirituelle parfaite.
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